Communiqué de presse de l’intersyndicale lycéenne du 23 mars 2023
Ce jeudi 23 mars 2023, plus de 3,5 millions de personnes ont manifestées et plus de 400 lycées ont été bloqués contre la réforme des retraites portée par ce gouvernement anti-démocratique, et incapable de mettre au vote son projet de loi.
L’usage par le gouvernement de l’article 49.3 de la constitution montre une fois de plus le mépris total de la Macronie envers les manifestant.e.s.
Depuis le début du mouvement, c’est plus de 1500 établissements bloqués, avec plusieurs dizaines de milliers de lycéen.ne.s mobilisés pour montrer leur opposition au projet de réforme.
L’intersyndicale lycéenne qui s’est tenu ce 23/03/2023 est unanime à dire qu’il faut accentuer le rapport de force en sensibilisant, en tractant, en manifestant et toute autre action.
Par ailleurs, nous dénonçons l’usage de la violence des forces de l’ordre. Les lycéen.ne.s ont été victimes d’une répression honteuse qui prouve une fois de plus que le gouvernement a peur que les jeunes descendent massivement dans la rue. Il est de notre devoir de concrétiser cette peur et de contrer le modèle de société qui nous est proposé
Le modèle proposé par la Macronie n’est autre que d’accentuer la précarisation des jeunes en les mettant au travail plus tôt et à bas salaire, et de mettre la jeunesse au pas par le biais du SNU. Un programme militaire et nationaliste qui coûtera 2 milliards d’euros au contribuable, tandis que nos lycées sont au bord de l’asphyxie.
L’intersyndicale lycéenne invite les lycéennes et lycéens à participer aux Assemblées générales dès aujourd’hui qui doivent avoir lieu dans tous les lycées afin de débattre, sensibiliser et voter des suites locales du mouvement. En outre, nous appelons à des blocus reconductibles dès le lundi 27 mars, et ce jusqu’à la fin de la semaine.
Nous ne devons laisser aucun jour de répit au gouvernement et imposer un rapport de force dans le temps pour que l’on puisse être enfin entendu. Nous avons le pouvoir de faire basculer les choses, alors mobilisons-nous.