Le triste anniversaire de l’offensive russe contre l’Ukraine est l’occasion de tirer le bilan des conséquences terribles pour les habitant·es. Parmi elleux, les étudiant·es non-ukrainien·nes, des “États tiers”, ont vu leurs conditions d’existence doublement menacées : par la guerre d’une part, par l’absence de politique d’accueil à leur endroit en Europe. Revue de presse.
- Un an après, les trajectoires brisées des jeunes Africains qui ont fui l’Ukraine pour la France, par Coumba Kane, Le Monde, 22 février 2023 [accès ouvert]. Études interrompues, difficultés à obtenir un titre de séjour, obligations de quitter le territoire… L’incompréhension demeure quant au traitement différencié pratiqué entre réfugiés ukrainiens et ressortissants de pays tiers.
Crédit: Ben Masora sur Unsplash, 2022
Extrait. Si certains pays du continent, comme le Maroc, ont rapatrié leurs ressortissants dès le début de l’invasion russe, des centaines d’Algériens, Camerounais, Ivoiriens ou Guinéens sont restés en Europe. Un millier d’entre eux ont transité par la France, seule la moitié y serait restée. « Face aux nombreuses difficultés rencontrées en France, une bonne partie de ces étudiants ont tenté leur chance dans les pays voisins comme le Portugal, qui n’a pas opéré de tri entre déplacés » explique Abdelaziz Moundé, président de l’association La Maison des Camerounais.
- [Rapport] Un an de guerre en Ukraine, un an d’abandon des étudiant·es d’États tiers, par les associations Save Africans-Ukraine, Droit de Rester et Solidarité sans frontières, asile.ch, 24 février 2022
- Lighthouse reports, How the EU failed Ukraine’s international students, 12.10.22
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L'équipe des rédacteurs d'Academia (25 février 2023). Guerre en Ukraine : un an d’abandon des étudiant·es d’États tiers. Academia. Consulté le 10 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ajcr