

Dans les années 1920 et 1930, vivant de son patrimoine, elle publie 7 monographies, entretient une abondante correspondance avec des figures de la philosophie des sciences (comme Sarton ou Meyerson) et représente un pilier du séminaire d’histoire des sciences de l’EPHE. Juive, marginalisée par ses collègues historiens après les lois antisémites de Vichy (oct. 1940), elle finit par quitter Paris, refuse de se cacher, séjourne à Lyon avant d’être déportée puis assassinée en mars 1944 à Auschwitz.

- “Je ne me sens pas modeste ou petite fille en présence de votre grandeur”: lettre d’Hélène Metzger à Emile Meyerson, billet d’Academia, 24 septembre 2014
- Natalie Zemon Davis, « Les femmes et le monde des Annales » traduit par Christelle Rabier,Tracés. Revue de Sciences humaines 32 (2017), URL : http://journals.openedition.org/traces/6902 ; DOI : https://doi.org/10.4000/traces.6902sciences humaines,
- Chimisso, Cristina and Freudenthal, Gad (2003). “A Mind of her Own: Helene Metzger to Emile Meyerson,1933”. Isis, 94(3) pp. 477–491. https://doi.org/10.1086/380655 – https://academia.hypotheses.org/1662
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Christelle Rabier (12 mars 2020). 366 femmes en sciences humaines et sociales : une éphéméride – #4 — Hélène Metzger-Brühl (1899-1944). Academia. Consulté le 9 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ahvp